Sur la base d'une série d'images prises par Olivier Hensi à Thessalonique, Troïka est un travail né d'interrogations sur la violence du geste photographique dans le contexte d'une Grèce prise sous les feux nourris du fantasme touristique et de l'économie européenne. Il s'agissait de trouver une concordance entre le geste de la main et celui de l'oeil dans la création d'images, de trouver comment faire des images qui prennent position, sur leur statut et leurs implications.
Les trois parties aux couleurs des drapeaux belge et allemand, se compose de deux cahiers de photos respectivement noir et rouge en dialogue avec le cahier jaune central, simili photographies réalisées par Thomas Perrodin.
Le tout est contenu dans un pochette d'envoi postal sérigraphiée.
Troïka emmerde la troïka, les G7, 8 20, les COP et tous ces gestionnaires de la misère qui se planquent derrière leurs feuilles de comptes (trafiquées).